Plongée dans la GameJam : la naissance de René Sens
Les GameJams, c’est un peu comme un sprint dans un champ de mines : intense, excitant, et on ne sait jamais vraiment si on va arriver au bout sur nos deux jambes. Cette fois-ci, avec l’équipe, on s’est lancés dans un projet un peu fou : René Sens, un platformer puzzle où un Crash Dummy doit valider les niveaux de jeux bien connus… mais sous une forme parodique.
L’idée : tester les jeux connus… littéralement
Tout est parti d’un brainstorming où on voulait jouer avec les mécaniques des jeux cultes, mais en y ajoutant une touche de dérision. Et quoi de mieux qu’un mannequin de crash pour tester ces mondes ? C’est ainsi qu’est né René, un personnage dont le métier est littéralement de se prendre les murs (et parfois pire) pour assurer la conformité des niveaux. De là, on a imaginé des univers pastiches de grands classiques du jeu vidéo.
- Emilio, notre version revisitée du plombier rouge, où les tuyaux sont plus traîtres qu’utiles.
- Hypertexte, l’avatar d’un elfe bien connu, perdu dans un monde rempli de puzzles absurdes.
- Tonic, un hérisson bleu survitaminé qui va un peu trop vite pour son propre bien.



La GameJam : 48h de folie
Comme toute bonne GameJam, on est passés par plusieurs phases :
- Trouver le jouet – “On a le thême Renaissance, ça nous inspire quoi ?”
- J’aime les jeux de mots – “Et si juste, on faisait un jeu de mot ?.. Genre… Réné.. Sens”
- Des idées débilus – Ne me parlez plus de We didn’t Start the fire… On a fait notre parodie…
- S’amuser sur les sons et designs – Tellement de bruit de bouche…
- La deadline – Plutôt chill, notre jeu était fini et jouable
Un élément clé du projet a été l’intégration d’achievements absurdes. Chaque action stupide ou inattendue était une excuse parfaite pour récompenser le joueur :
- Les brics d’Émilio? On se fracasse le crâne dessus !
- Hypertexte peut parler ? Faut qu’il arrête, il parle trop.
- Les bumpers de Tonic? Ajustez les, ils sont peut-être un poil trop fort….
Bien sûr, on a aussi glissé des blagues cachées un peu partout, entre dialogues absurdes et détails visuels improbables.
Les défis techniques (et débiles) à intégrer
Chaque GameJam a ses défis, mais cette fois, on s’est donné des contraintes supplémentaires parce que, pourquoi pas ? Parmi les moments mémorables, il y avait :
- La Stanley Cup : Pourquoi ? Aucune idée. Mais elle devait être là.
- Un bruit de boo mémorable : Avec en prime le magnifique « Ct’a chier boooo » enregistré par notre collègue Warren. Une masterclass en sound design.
- Un cycle jour-nuit : Parce que rien ne vaut un lever de soleil sur un mannequin qui se prend un mur pour la centième fois.

Un projet qui marque
À la fin de la GameJam, René Sens est devenu plus qu’un simple jeu : c’était une lettre d’amour aux jeux rétro et à l’absurde, un projet né du chaos et du fun. Le voir prendre vie en si peu de temps et arracher des rires aux testeurs, c’était la plus belle des récompenses.
Prochaine étape ? Peut-être une version améliorée, ou peut-être un autre sprint chaotique dans une future GameJam. Après tout, René a encore beaucoup de niveaux à tester…
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